Chercheur, enseignant, journaliste scientifique... né sous le ciel gris de Bogotá, 2 600 mètres plus près des étoiles. À mes 18 ans, avec mon bac sous le bras, je suis venu en France, dans la belle et pluvieuse ville de Bordeaux, pour étudier et boire du vin (pas nécessairement dans cet ordre). J'ai tellement aimé la ville que j'ai fait toutes les études que j'ai pu pour y rester le plus longtemps possible : licence de biologie cellulaire, master de génétique et doctorat de biologie cellulaire et physiologie.
Nicolas Gutierrez C.
Licence de biologie cellulaire
Master de génétique
Doctorat de biologie cellulaire et physiologie
Master de journalisme scientifique
J'ai fait mon doctorat à l'Université de Bordeaux, au laboratoire Inserm de Physiopathologie mitochondriale, laboratoire dirigé par Thierry Letellier. Sous la direction de Christophe Rocher, j'ai fait une recherche sur des mutations mitochondriales responsables de surdité.
J'ai fait mon postdoc à l'Université de Washington, dans la belle et encore plus pluvieuse ville de Seattle. J'ai travaillé au Centre de mitochondrie et métabolisme, au laboratoire du Dr Wang Wang, où j'ai étudié les conséquences de l'obésité sur la mitochondrie dans le coeur. ​
J'ai réussi à échapper la pluie pendant trois ans, sous le soleil de la belle et souriante Cali, où j'ai travaillé à l'Universidad del Valle, au Laboratoire de génétique moléculaire humaine, dirigé par Guillermo Barreto. Là-bas, j'ai étudié la phylogénétique des communautés amérindiennes colombiennes et le possible rôle adaptatif de la mitochondrie à la grande altitude des Andes.
Mais, toutes ces expériences m'ont montré que ce que j'aime le plus de la science est d'apprendre de nouvelles choses et d'en parler (et pas forcément de faire des manips). Donc, mon destin pluvieux m'a rattrapé, pour me ramener en France, à Lille, où j'ai fait un master de journalisme scientifique à l'ESJ Lille. Désormais, je passe mes journées à écrire, principalement sur la santé, la génétique, le métabolisme ou l'environnement, et je ne pourrais pas être plus heureux. Même si le soleil me manque...​